Quatre jours à peine après sa réélection pour un cinquième mandat à la présidence de la FIFA, Blatter avait annoncé qu’il renonçait à la présidence. "Je remettrai mon mandat à disposition lors d’un congrès électif extraordinaire. Cette décision prendra effet le plus tôt possible, à savoir à la date à laquelle un nouveau président pourra être choisi par le Congrès de la FIFA pour me succéder", avait-il alors déclaré mot pour mot, sans prononcer le mot de démission.
Interrogé par le Walliser Bote sur ce qu’il allait faire après son départ de la FIFA, M. Blatter a répondu qu’il "n’y pensait pas trop pour l’instant", mais qu’il "ne se faisait pas de souci" à ce sujet.
"La décision de mon départ est tout à fait une libération, pour la FIFA et pour moi-même", a-t-il juste insisté.
Interrogé sur les critiques des médias anglais et allemands à son encontre, Blatter a répondu que ces "déclarations, articles et commentaires de auraient été qualifiés d’antijeu sur le terrain de football, et punis d’un carton jaune, voire rouge".