"Non seulement la réinstallation témoigne de la coopération et de la solidarité, mais elle fait également une grande différence pour chacun des près de 14.500 personnes qui ont été réinstallées pour commencer de nouvelles vies", a déclaré la directrice adjointe de l’OIM, Laura Thompson dans un communiqué. La majorité des bénéficiaires de ce programme de réinstallation sont Syriens (81 pc) et Irakiens (14 %), alors que l’Allemagne (3.093 personnes), la France (2.764 personnes) et les Pays-Bas (1.486 personnes) ont à ce jour reçu le plus grand nombre de demandeurs d’asile.
La Finlande et Malte ont également accepté un grand nombre de demandeurs d’asile. Environ 207 enfants migrants non accompagnés devaient en effet être accueillis par les autorités finlandaises. Le programme de réinstallation est mis en œuvre par l’OIM en coopération avec les autorités grecques et italiennes et d’autres agences, et avec le soutien de la Commission européenne. Vendredi, l’ONU a dénoncé les "promesses non tenues" dans l’accord entre la Turquie et l’UE sur les réfugiés et les migrants, dont les souffrances se sont accrues, en particulier pour les enfants.
"Nous devons vraiment repenser le cadre de cet accord", a déclaré Lucio Melandri, spécialiste des situations d’urgence au Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef). Aux termes de l’accord conclu le 18 mars 2016, la Turquie a accepté de réduire le flot des migrants et des réfugiés, principalement Syriens, qui cherchent à émigrer vers l’Europe en y entrant par la Grèce, en échange d’une aide financière, de la libéralisation des visas de tourisme pour ses ressortissants et de l’accélération du processus d’adhésion à l’UE.