États-Unis : Maduro appelle l’armée à « huiler » les fusils

Le président vénézuélien a réagi à la décision de Donald Trump d’interdire l’entrée du territoire américain à certains Vénézuéliens.

La tension monte entre les États-Unis et le Venezuela. Mardi, c’est le président vénézuélien Nicolás Maduro qui a appelé l’armée à « huiler » les fusils après les nouvelles sanctions imposées par les États-Unis, qui ont interdit l’entrée sur le territoire américain à certains ressortissants du Venezuela. « Nous avons été honteusement menacés par l’empire le plus criminel qui ait jamais existé et nous avons l’obligation de nous préparer pour garantir la paix », a déclaré le chef de l’État lors d’une cérémonie sur la base aérienne Libertador, à Maracay (nord).

Deux jours après la décision du président américain Donald Trump d’inclure le Venezuela dans une liste de pays avec des restrictions d’entrée aux États-Unis, Nicolás Maduro a affirmé que, pour atteindre la « prospérité », il est nécessaire d’« avoir les fusils, les missiles et les tanks bien huilés, préparé (…) pour défendre chaque mètre du territoire en cas de besoin ». Washington a déjà imposé des sanctions financières au Venezuela et le président américain a prévenu début août que les États-Unis étudiaient plusieurs options, y compris militaires, pour mettre fin à la crise. « L’avenir de l’humanité ne peut pas être le monde des sanctions illégales, de la persécution économique », a lancé Nicolás Maduro, vêtu d’une chemise vert olive et d’une casquette militaire.

« Plus grande loyauté »

Durant la cérémonie, au cours de laquelle le président a demandé à l’armée sa « plus grande loyauté », des centaines de militaires ont procédé à des manœuvres terrestres et aériennes, dont le débarquement de troupes et des combats au corps à corps. Des avions russes – principal pays allié du Venezuela, avec la Chine – ont survolé ces exercices pendant la cérémonie. « Le Venezuela dispose du système de missiles le plus moderne qu’ont jamais eu les forces armées, à aucun moment de leur histoire », a souligné Nicolás Maduro, qualifié de « dictateur » par Trump, qui a exigé mardi des sanctions de l’Union européenne contre Caracas.

La Corée du Nord, le Venezuela et le Tchad ont été intégrés dimanche à la liste des pays visés par le décret migratoire américain pour des manquements à la sécurité sur leurs voyageurs et un manque de coopération avec Washington. Dans le cas du Venezuela, l’interdiction d’entrée aux États-Unis concerne les membres d’une longue liste d’instances gouvernementales vénézuéliennes et leur famille.

Avec AFP

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