En Tunisie, la nouvelle Constitution adoptée

La Constituante tunisienne a adopté, tard dans la soirée de dimanche 26 janvier, la nouvelle Constitution du pays, plus de trois ans après la révolution qui avait déclenché le printemps arabe.
Les élus de l’Assemblée nationale constituante ont approuvé cette loi fondamentale à une majorité écrasante de 200 voix pour, 12 contre et 4 abstentions.

Les 149 articles du texte de la Constitution avaient déjà été approuvés un par un lors de débats houleux entre le 3 et le 23 janvier, opposant notamment Ennahda et ses détracteurs. Son adoption avait pris du retard.

« Dans cette Constitution, tous les Tunisiens et Tunisiennes se retrouvent, elle préserve nos acquis et jette les fondements d’un Etat démocratique », a déclaré le président de l’Assemblée, Mustapha Ben Jaafar. Ce texte consacre un exécutif bicéphale et accorde une place réduite à l’islam. Elle introduit aussi un objectif de parité homme-femme dans les assemblées élues.

Dimanche, le premier ministre Mehdi Jomaa a aussi annoncé avoir présenté la composition de son gouvernement d’indépendants au président Moncef Marzouki. L’Assemblée a trois jours pour approuver le nouveau cabinet. Mehdi Jomaa, ministre sortant de l’industrie, avait été choisi en décembre par la classe politique, après de longues négociations, pour former un cabinet apolitique à même de conduire la Tunisie vers des élections en 2014, et de sortir ainsi le pays de la profonde crise politique provoquée par l’assassinat en juillet du député d’opposition, Mohamed Brahmi.

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