Emmanuel Macron en Guyane : « Je ne suis pas le Père Noël »

Le collectif Pou Lagwiyann Dékolé compte se faire entendre pour réclamer le respect des accords signés avec l’ancien gouvernement.

Emmanuel Macron a rapidement donné le ton. Arrivé jeudi 26 octobre en Guyane, six mois après un mouvement social qui avait paralysé ce territoire français en Amérique du Sud, il a prévenu qu’il n’était pas venu en « Père Noël » ni pour « faire des promesses ».

« Je ne suis pas le Père Noël parce que les Guyanais ne sont pas des enfants », a déclaré le chef de l’État à Maripasoula (sud-ouest, à la frontière fluviale du Surinam), la plus vaste commune de France, soumise à une très forte pression migratoire.

La fin des promesses

« Je suis ici avec de l’ambition pour la Guyane », a-t-il ajouté, « mais je ne suis pas venu faire des promesses, ce temps-là est fini ». « L’État a fait trop de promesses qui n’ont pas été tenues. Donc je suis là pour dire les choses en vérité telles que je les vois, prendre des engagements que je saurai tenir durant mon quinquennat, et aussi assurer les éléments d’autorité indispensables sur ce territoire », a encore déclaré Emmanuel Macron. Il devait rencontrer sur place les militaires de la gendarmerie et des forces armées guyanaises (FAG), qui luttent contre l’orpaillage clandestin, et visiter le chantier d’un internat, avant de regagner Cayenne.

Cette visite de 48 heures en Guyane intervient dans un climat tendu. Le collectif Pou Lagwiyann Dékolé (Pour que la Guyane décolle), notamment, compte se faire entendre pour réclamer le respect des accords signés avec l’ancien gouvernement à l’issue du mouvement social de mars-avril. L’Élysée avait indiqué qu’Emmanuel Macron allait dire « qu’il tiendra ces engagements », avec un objectif : « prendre les problèmes à la racine ». (afp)

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite