Emmanuel Macron annonce la mise en place d’un nouveau plan national contre la radicalisation

Le président français Emmanuel Macron a annoncé, mercredi, la mise en place en décembre prochain d’un nouveau plan national » contre la radicalisation.

Un comité interministériel doit se réunir pour "arrêter un nouveau plan national" contre la radicalisation, en dressant une "liste des territoires" qui feront l’objet d’une surveillance spécifique, a expliqué le chef de l’Etat français dans un discours consacré à la présentation de son plan en matière de sécurité.

"Des plans d’action seront établis par les préfets dans leur département", impliquant "de nombreux autres services de l’Etat" pour "prévenir les menaces et mettre en place des organisations pour identifier les comportements les plus à risques", a précisé M. Macron.

Il a par ailleurs évoqué la simplification des procédures d’asile, faisant savoir que ce sera l’un des objectifs du projet de loi attendu début 2018, qui prévoyait dans sa première mouture un doublement à quatre-vingt-dix jours de la durée de rétention pour les étrangers en situation irrégulière. Le président français a également souhaité que "nous reconduisions de manière intraitable" les étrangers n’ayant "pas de titre" de séjour, tout en accueillant "de manière exigeante et conforme à nos valeurs" les réfugiés et personnes en règle.

"Nous accueillons mal, nous avons des procédures trop longues, nous intégrons approximativement et nous ne reconduisions plus", a-t-il encore dit, notant que les délais administratifs et ceux de l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) doivent "drastiquement" être réduits pour la procédure de demande d’asile.

Il a en outre réitéré sa volonté de "renforcer la protection des frontières extérieures européennes, la lutte contre la propagande jihadiste sur internet ou contre le financement du jihadisme".

M. Macron a, d’autre part, annoncé la mise en place début 2018 d’une police de sécurité du quotidien expérimentée qui est censée renforcer le lien avec les citoyens.

Cette police "n’est pas le retour à la police de proximité" instaurée par Lionel Jospin puis supprimée par Nicolas Sarkozy, qui assurait également des missions de prévention, a-t-il assuré, précisant qu’une concertation débuterait dès lundi au sujet de cette police. Il a, d’autre part, confirmé que depuis le début de l’année, "treize attentats ont été déjoués" en France, faisant observer que si la menace première reste celle du terrorisme, elle est "liée à autre forme de délinquance".

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