Emirats: tout internaute sympathisant avec le Qatar risque la prison
Les Emirats arabes unis ont prévenu mercredi que quiconque exprime sur les réseaux sociaux de la sympathie envers le Qatar encourt une lourde peine de prison, après la rupture des relations entre Abou Dhabi et Doha.
Les Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite, Bahreïn, l’Egypte et le Yémen ont rompu lundi leurs relations diplomatiques avec le Qatar. Ils accusent Doha de "soutien au terrorisme", ce que le Qatar nie.
Se sont ajoutées des mesures économiques comme la fermeture des frontières terrestres et maritimes entre ces pays et le Qatar, ainsi que des interdictions de survol aux compagnies aériennes qataries ou de sévères restrictions aux déplacements des personnes.
En 2012, les Emirats ont durci les peines de prison sanctionnant la cybercriminalité. Toute personne reconnue coupable de "créer ou diriger des sites web portant atteinte à l’Etat, son président, ses dirigeants ou et ses institutions", est passible de trois ans au moins de prison", selon la loi.