Election présidentielle: le FLN met en garde contre le recours à la rue pour protester

Le bureau politique du FLN a mis en garde, dimanche, contre le recours à la rue pour protester contre un quatrième mandat du président Abdelaziz Bouteflika.
Après l’annonce de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika par son Premier ministre Abdelmalek Sellal le 22 février, les manifestations se sont multipliées et ont donné naissance à un mouvement, « Barakat » (« ça suffit »), comprenant notamment des militants des droits de l’Homme, des étudiants et des journalistes.

"Toute tentative visant à entamer la stabilité du pays à travers le recours à la rue pour semer le trouble et attenter à l’ordre public", a mis en garde le FLN dans un communiqué rendu public à l’issue de sa réunion.

Intervenant lors d’une conférence de presse à l’issue de cette réunion, le Secrétaire général du parti, Amar Saâdani, a indiqué que "le FLN œuvrera, lors de la campagne électorale qu’il compte mener, à convaincre les citoyens de soutenir le candidat du parti, Abdelaziz Bouteflika, en se référant aux réalisations de ce dernier durant ses trois premiers mandats".

Vendredi 7 mars, Amar Saâdani a déclaré que "La santé du Président s’améliore chaque jour. Une fois réélu, il assumera pleinement ses prérogatives constitutionnelles",

En 2013, M. Bouteflika avait passé 80 jours dans un hôpital en France, après un AVC.

Selon lui, « le dossier de candidature du président contient un certificat (médical) qui atteste de son bon état de santé », a affirmé M. Saâdani. « La santé du président est utilisée comme prétexte pour l’empêcher de se porter candidat », a-t-il dit.

Selon Amar Saâdani, un indéfectible soutien de Bouteflika, « Le Président a parlé pendant 15 ans. Le peuple connait Bouteflika et Bouteflika connait très bien son peuple et tout ce qui se dit autour de la candidature de Bouteflika sert, en fait, à alimenter des polémiques, ni plus ni moins ».

Par ailleurs, Saâdani a affirmé que la positon du mouvement de redressement du FLN de laisser la liberté aux militants de choisir leur candidat à la présidentielle ne l’engage pas.

« Les positions du FLN sont exprimées par son secrétaire général. Ce qui se fait en dehors de ce cadre n’engage pas le parti », a-t-il expliqué.

Mercredi, le mouvement de redressement a indiqué que Bouteflika n’était pas le seul candidat du FLN à la présidentielle.

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