Election présidentielle: Après l’appel des franco-marocains, Alger se déclare aussi en faveur de Macron

Alors l’Appel hier des Français d’origine marocaine à voter Emmanuel Macron, c’est autour des Algériens et plus précisément du ministre es Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, d’appeler ses compatriotes à voter en faveur du candidat centriste au second tour de la présidentielle française, qualifiant M. Macron d' »ami de l’Algérie ».

"Emmanuel Macron est notre ami, c’est un ami de l’Algérie et c’est la réalité", a déclaré mercredi à la presse M. Lamamra. "Nous attendons le second tour" le 7 mai, selon les propos diffusés notamment par la chaîne privée Ennahar TV.

M. Macron, 39 ans, et la dirigeante de l’extrême droite Marine Le Pen, 48 ans, sont arrivés en tête du premier tour de la présidentielle dimanche avec respectivement 23,75% et 21,53% des voix, éliminant les candidats des partis traditionnels, socialiste et de droite Les Républicains.

Lors de sa visite à Alger en février, Emmanuel Macron avait qualifié la colonisation de "crime contre l’humanité", des propos qui avaient soulevé un tollé en France et obligé le candidat à l’élection présidentielle à un rétropédalage.

Dans un entretien avec le magazine Jeune Afrique, Emmanuel Macron avait évoqué les relations France-Maghreb . "La France a des relations fortes avec l’Algérie, avec le Maroc mais aussi avec la Tunisie, qui sont basées sur des relations humaines et des intérêts communs majeurs. Ce seront des partenaires essentiels dans le cadre de l’initiative en direction de la Méditerranée et de l’Afrique que je souhaite engager dès le début de mon mandat. »

« Je me suis déjà rendu en Algérie et en Tunisie et si je n’ai pas encore pu aller au Maroc, je m’y rendrai très rapidement après mon élection, si les Français m’accordent leur confiance », avait-il précisé.

Sur les relations algéro-marocaine, M. Macron a en revanche préféré botté en touche : « Je n’ai pas à commenter la nature des relations entre le Maroc et l’Algérie car il s’agit de deux pays souverains. Je crois profondément à l’intérêt des pays du Maghreb à coopérer davantage, à intensifier leurs relations économiques, qui restent faibles, de la même manière qu’ils développent leurs relations avec le reste du continent africain ».

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