El Khalfi: « La marocanité du Sahara ancrée dans la légalité internationale, l’histoire et le tissu social marocains »

La marocanité du Sahara est ancrée dans la légalité internationale, ainsi que dans l’histoire et le tissu social du Royaume, comme en attestent les liens d’allégeance immuables qui ont de tout temps uni les tribus sahraouies et les Souverains marocains, souligne le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi.

"La marocanité du Sahara est ancrée dans la légalité internationale, l’histoire et le tissu social marocains, comme en attestent des centaines de documents qui apportent la caution légale quant à la légitimité des liens d’allégeance qui, de tout temps, ont uni les tribus sahraouies et les Souverains marocains", rappelle le ministre dans un droit de réponse à un article publié le 5 juin 2015, sur la question du Sahara, sur le site de la chaîne d’information "Al-Jazeera".

Et de noter que la Cour internationale de justice avait rendu, en 1975, un avis consultatif reconnaissant à juste titre l’existence de ces liens juridiques d’allégeance.

Revenant sur les différents aspects de la question du Sahara, il a indiqué que le "mur de sable défensif" tel qu’il a été décrit par le secrétaire général de l’ONU, en 1988, a été en effet construit à des fins purement défensives, dans le but d’assurer la protection des populations du Sahara marocain.

"A aucun moment, ce mur n’a fait l’objet de critique quelle qu’elle soit dans les recommandations des Nations Unies, en général, et les rapports du conseil de sécurité en particulier", a-t-il relevé, faisant observer qu’aucun document du Conseil de sécurité de l’ONU ou de l’Assemblée générale n’a fait référence au mur comme étant "illégal".

En conclusion, affirme M. El Khalfi, la construction de ce mur a pour but de protéger les civils et participe d’un cadre de sécurité visant le contrôle et la lutte contre le terrorisme, le crime transnational, ainsi que le trafic de drogues, d’armes et des êtres humains.

Répondant aux allégations calomnieuses dans l’article publié sur le site d’Al Jazeera au sujet notamment du mur de sécurité, le ministre a mis en avant les mesures prises par le Maroc dans le but de promouvoir les visites familiales, insistant que le Maroc considère celles-ci comme étant un élément essentiel du programme relatif aux mesures de confiance en cours depuis 2004.

Il a également rappelé que depuis l’appel "La Mère Patrie est Miséricordieuse", lancé par feu SM Hassan II, en 1988, pas moins de 10.000 Sahraouis ont regagné le Maroc, y compris des membres fondateurs du polisario.

Les témoignages de ceux qui ont pu regagner le Royaume font état des conditions exécrables qu’endurent les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, et de l’exploitation par les dirigeants des séparatistes de cette misère à travers le détournement des aides humanitaires, a-t-il dit.

Et de citer, à ce propos, les conclusions du rapport de l’Office européen de lutte anti-fraude (OLAF) qui font état des détournements à l’échelle industrielle de l’aide humanitaire par le polisario et des injustices infligées quotidiennement aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf.

Le ministre a, d’autre part, mis en exergue les efforts substantiels déployés par le Maroc pour la consolidation et la promotion des droits de l’Homme, indiquant que le Conseil National des Droits de l’Homme a mis en place en 2011 trois commissions régionales dans les provinces du sud, une démarche qui a été saluée notamment par les résolutions du Conseil de sécurité.

Par ailleurs, M. El Khalfi a rappelé la bonne foi et la volonté du Maroc d’aboutir à un règlement de la question du Sahara qui sauvegarde et préserve l’unité et la souveraineté du Royaume, dans le cadre du plan d’autonomie.

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