Ebola: la propagation n’en finit pas, 660 morts en Afrique de l’ouest (OMS)

La propagation de l’épidémie Ebola continue à prendre de l’ampleur en Afrique de l’ouest, faisant au total 660 morts sur 1.100 cas d’infection, selon un nouveau bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

D’après les chiffres publiés vendredi, l’OMS fait état de 45 nouveaux cas recensés en 48 heures (18-20 juillet), dont 28 décès dans les trois pays touchés : Guinée, Sierra Leone et Liberia.

Il y a eu depuis le début de l’épidémie 415 cas de fièvre hémorragique en Guinée, dont 314 mortels, 224 cas au Liberia (127 décès) et 454 en Sierra Leone (219 décès).

L’OMS a déployé 125 personnes dans les trois pays d’Afrique de l’Ouest affectés par l’épidémie qui s’est déclarée début janvier dernier, a déclaré à la presse un porte-parole de l’OMS, Paul Garwood qui regrette le manque de personnel soignant. "Nous sommes en train de fournir un soutien additionnel aux hôpitaux et cliniques", a-t-il fait savoir.

En outre, l’organisation vient de mettre en place à Conakry, capitale de Guinée, un centre régional de la lutte contre l’épidémie destiné à coordonner l’action des autorités sanitaires nationales, des ONG et de l’OMS à cet effet.

Elle ne recommande jusqu’à présent aucune restriction de voyage ou de commerce entre les trois pays touchés par le virus.

La fièvre hémorragique Ebola, la plus grave depuis 1976, a été au centre d’un récent sommet sanitaire la semaine dernière à Accra, capitale du Ghana.

Le sous-directeur général chargé de la Sécurité sanitaire à l’OMS, Keiji Fukuda, avait déclaré à cette occasion que la fièvre Ebola devrait vraisemblablement durer encore "plusieurs mois". "J’espère vraiment que nous verrons un renversement de la tendance et une baisse du nombre de cas d’ici quelques semaines", a-t-il dit.

Le virus Ebola, qui provoque des "fièvres hémorragiques", tire son nom d’une rivière du nord de l’actuelle République démocratique du Congo (ex-Zaïre), où il a été repéré pour la première fois en 1976. Son taux de mortalité peut aller de 25 à 90 % chez l’homme. Il n’y a pas de vaccin homologué contre la fièvre Ebola, qui se manifeste par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées.

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