La suspension par les Emirats de leurs frappes aériennes, révélée cette semaine à Washington, est certes "liée à la nécessité d’assurer une protection adéquate à tous les pilotes participant aux frappes contre Daech (EI). Mais ce n’est pas toute l’histoire", écrit le quotidien Al-Ittihad, organe du gouvernement d’Abou Dhabi.
Les Emirats arabes unis, qui ont suspendu fin décembre leurs frappes contre le groupe Etat islamique (EI) en Syrie, reprochent à la coalition, outre le manque de moyens de sauvetage des pilotes, le non-armement de tribus sunnites en Irak, a rapporté vendredi un journal gouvernemental.