Le document publié en juillet dernier a évoqué un "dopage d’Etat" russe avec la participation "active" des services secrets, poussant le CIO à réunir en urgence sa commission exécutive.
L’auteur du rapport, le juriste canadien Richard McLaren, avait pointé du doigt le ministère russe des Sports comme "la cheville ouvrière du système de dopage mis en place par la Russie depuis 2011, et ce dans 30 sports, bien au-delà de l’athlétisme".
Le CIO avait ainsi interdit à Vitali Moutko de se rendre en août aux Jeux de Rio en annonçant qu’il "n’accordera aucune accréditation à toute personne citée dans le rapport", une mesure qui se trouve aujourd’hui prorogée.
En outre, la commission exécutive avait précisé que le CIO n’organiserait ni n’accorderait "son patronage à aucune rencontre ou événement sportifs en Russie", notamment pour les prochains Jeux européens 2019, auxquels la Russie était candidate.