Dopage : les huit haltérophiles russes privés des Jeux olympiques de Rio

Les huit membres de l’équipe russe d’haltérophilie ne pourront pas participer aux Jeux olympiques (JO) de Rio de Janeiro qui s’ouvrent le 5 août, a indiqué dans un communiqué la Fédération internationale d’haltérophilie (IWF).

L’IWF a expliqué avoir pris cette décision après l’examen du rapport de la commission indépendante de l’Agence mondiale antidopage (AMA) dirigée par Richard McLaren sur le dopage en Russie. Selon la commission exécutive de la fédération, les places initialement réservées aux Russes seront attribuées aux sportifs d’Albanie, de Géorgie, de Moldavie, de Belgique, de Croatie, du Salvador, de Mongolie et de Serbie.

Mises en cause par le passé pour dopage, les haltérophiles russes Tatiana Kashirina et Anastasiia Romanova ont vu leur candidature retirée par le Comité olympique russe avant la décision de l’IWF.

"Les noms des quatre autres sportifs membres de l’équipe figurent dans le rapport McLaren", précise-t-on dans le communiqué. Le Comité international olympique (CIO) avait décidé de ne pas exclure la Russie des Jeux olympiques 2016, mais a laissé aux fédérations sportives le soin de trancher sur la participation des athlètes russes aux JO. Le CIO a interdit notamment à ceux qui ont été sanctionnés pour dopage par le passé d’accéder aux compétitions internationales.

En outre, la commission exécutive du CIO avait suspendu plusieurs athlètes russes pour les Jeux de Rio, alors que les autres seront soumis à des contrôles supplémentaires et leur sort dépendra des Fédérations internationales. Le rapport du juriste canadien McLaren fait état de "dopage d’État en Russie", suite à quoi le CIO a qualifié ses conclusions du rapport d’"atteinte choquante et sans précédent à l’intégrité du sport et des Jeux olympiques".

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