Doing Business 2017 : Le Maroc à la 68è place au niveau mondial, le 1er en Afrique du Nord

Le rapport Doing Business 2017 de la Banque Mondiale publié, ce mardi, a classé le Maroc au 68-ème rang parmi 190 économies, ce qui place le Royaume 1er en Afrique du Nord, 3-ème au niveau du continent africain et 4-ème au niveau de la région MENA.

Un communiqué du département du chef du gouvernement précise que "ce résultat positif réalisé par le Maroc dans le domaine de l’amélioration du climat des affaires est d’une importance capitale dans la mesure où le rapport de la Banque mondiale est une référence essentielle pour les investisseurs, les bailleurs de fonds, les autres institutions internationales et les agences de notation dans la prise de décision et les évaluations qu’ils émettent dans le domaine de la garantie d’un environnement adéquat pour attirer les investissements et les financements aussi bien nationaux qu’internationaux".

Le rapport de la Banque mondiale, ajoute la même source, a une forte résonance auprès des médias internationaux spécialisés dans le domaine des affaires et de l’investissement et sa base de données est reconnue par plusieurs autres rapports internationaux.

Ce nouveau classement vient confirmer l’évolution positive et le développement continu enregistrés lors des cinq dernières années par le Maroc, qui a amélioré son classement international de 29 places, passant du 97-ème rang en 2012 au 68-ème actuellement, grâce à une batterie de réformes importantes réalisées au profit de l’entreprise marocaine dans le cadre du Comité National de l’Environnement des Affaires, placé sous la présidence du chef du gouvernement et qui travaille selon une approche participative englobant plusieurs secteurs ministériels et établissements publics ainsi que les représentants du secteur privé.

Le rapport Doing Business au titre de l’année 2017 a relevé la grande distinction régionale du Maroc aussi bien au niveau du continent africain qu’au niveau de la région du Proche Orient et de l’Afrique du nord (MENA), en devançant plusieurs économies émergentes.

Sur le plan africain, le Maroc a réussi à améliorer son classement continental de cinq places, passant de la 8ème position en 2012 à la 5ème position dans le classement actuel, derrière les Iles Maurice (49ème) et le Rwanda (56ème) et devançant l’Afrique du Sud (74eme), la Tunisie (77ème), l’Egypte (122ème) et le Sénégal (147ème), alors que l’Algérie s’est classée 156ème au niveau mondial et le Nigeria 169ème.

Dans la région MENA, le Maroc a amélioré son classement en passant du 8ème rang en 2012 au 4ème rang actuellement, derrière les Emirats Arabes unis (26ème), Bahreïn (63ème) et le Sultanat d’Oman (66ème), mais devançant des pays émergents dans la région comme le Qatar (83eme position), l’Arabie Saoudite (94ème), l’Etat du Koweït (102 ème), alors que le Royaume de Jordanie s’est classé 112ème et le Liban 126ème.

Le rapport Doing Business mesure les performances de 190 pays en termes de facilitation des affaires à travers l’évaluation des législations et des mesures administratives adoptées dans dix domaines en rapport avec la vie des entreprises, à savoir la création des entreprises, le commerce transfrontalier, le paiement des impôts, l’octroi de permis de construction, le raccordement au réseau électrique, le transfert de propriété, l’obtention des prêts, le règlement des litiges commerciaux, la protection des investisseurs en plus de la gestion des dossiers des entreprises dans une situation difficile.

Les plus importantes réformes, mises en œuvre au profit des entreprises au titre de l’année en cours ont porté sur l’assouplissement des procédures administratives, telles l’accélération du transfert de la propriété à travers la suppression d’obtention au préalable du quitus fiscal, la facilitation de certaines opérations liées au commerce extérieur dont la possibilité de paiement électronique des taxes douanières, la dématérialisation des documents et certificats administratifs, dont le certificat négatif pour ce qui est de la procédure de création d’entreprise, le certificat de contrôle des marchandises par le ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique, dans le cadre de la procédure du commerce extérieur, et les informations d’urbanisation dans le cas de la demande d’obtention de l’autorisation de construction.

Ces réformes, poursuit le communiqué, consistent également en la généralisation de l’expérience des guichets uniques, comme les guichets uniques relatifs à l’urbanisation pour le traitement des demandes d’obtention d’autorisation de construction, ainsi que le transfert de la propriété et du commerce extérieur, la modernisation des lois, comme la loi 78-12 modifiant et complétant la loi 17-95 relative aux sociétés de participation et qui a été adoptée et publiée au Bulletin Officiel en août 2015, visant à renforcer la protection des petits participants, à travers la précision des structures de propriété et de contrôle, outre la nécessité de plus de transparence par les société de participation cotées en Bourse.

La même source ajoute que la mise en oeuvre d’autres réformes contenues dans le plan d’action 2016 du CNEA ne manquera pas d’avoir un impact positif sur les entreprises et le classement international du Maroc dans les prochains rapports, dans le cadre de son souci d’améliorer le climat des affaires pour l’intégration du Club des pays émergents, citant dans ce cadre les projets de loi portant sur l’adoption du cadre juridique relatif aux valeurs mobilières qui permettra au Maroc d’améliorer l’indicateur relatif à l’obtention de prêts dont le Royaume occupe la 101-ème place au niveau mondial, ainsi que sur la réforme du livre 5 du code du commerce relatif aux entreprises en situation difficile, ce qui est de nature à améliorer le classement du Maroc dans l’indicateur "règlement de l’insolvabilité", dont le Maroc occupe la 131-ème place au niveau mondial.

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