Djihadiste français: le ministre de la Défense parle de « dérive individuelle »

Djihadiste français: le ministre de la Défense parle de
Le cas du djihadiste français Gilles Le Guen, arrêté à Tombouctou dans la nuit de dimanche à lundi par l’armée française, relève d’une "dérive individuelle de fanatisme", a estimé mercredi le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

Gilles Le Guen, qui avait mis en garde début octobre dans une vidéo la France contre une intervention militaire au Mali, va être remis aux autorités maliennes et pourrait être transféré prochainement en France.

"C’est une dérive individuelle de fanatisme", a déclaré Jean-Yves Le Drian sur Europe 1. "Ca existe, il n’y en a pas beaucoup, ça se compte sur les doigts d’une main, on le savait, il existait, nous connaissions son identité."

"Il ne faut pas imaginer qu’il y a un très grand nombre de Français dans ce type de dérive fanatique mais quand ils existent il faut le dire et prendre les mesures nécessaires."

"Il y a une conversion, un itinéraire personnel, c’est un paumé qui devient terroriste", a-t-il ajouté.

Pour le ministre de la Défense, Gilles Le Guen aurait pu être en mesure de commettre à l’avenir des attentats en France au vu des 200 tonnes de matériel militaire découvertes depuis le début de l’intervention au Mali "qui n’étaient pas prévues uniquement pour agir au Mali, qui étaient aussi prévues pour agir en Europe".

"Pour l’instant on n’a pas de charges (contre lui) mais évidemment le dossier va être instruit pas nos services et il est en train d’être instruit dès à présent", a-t-il dit.

Concernant les opérations militaires au Mali, Jean-Yves Le Drian a estimé que l’après-guerre avait commencé. "Nous avons libéré l’ensemble du territoire, il n’y a pas eu d’affrontement direct avec les groupes djihadistes depuis un mois, ça veut dire qu’ils ont été très désorganisés et qu’ils sont très destructurés", a-t-il souligné.

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