Le complexe, d’un coût de 5,5 milliards de dollars, abrite le plus grand château Disney du monde, ses tourelles bleues dominant un espace jadis occupé par des fermes et des usines en périphérie de la capitale économique du pays.
Disney va notamment chercher à séduire les foules avec une balade en bateau "Pirates des Caraïbes", un spectacle autour du film "La Reine des neiges", et une attraction "Star Wars", peuplée des personnages de la saga culte de science-fiction.
Le projet est né en avril 2011, le patron de Disney, Bob Iger, assurant alors à la presse qu’il s’agirait d’"un jalon significatif" dans l’histoire du groupe.
Mais l’inauguration intervient dans un contexte morose, la Chine venant d’enregistrer sa plus faible croissance en un quart de siècle, après des décennies de progression à deux chiffres tirée par les investissements gouvernementaux.
Des indicateurs en berne qui ne découragent pas Disney, lequel compte sur la classe moyenne chinoise, en plein boom, pour qu’elle se précipite vers ses attractions, hôtels, restaurants et boutiques de souvenirs à l’effigie de Mickey.
Une ambition partagée par le gouvernement chinois, soucieux de relancer la consommation intérieure.
Avec AFP