Dieudonné en garde à vue pour apologie du terrorisme

Le polémiste avait déclaré «Je suis Charlie Coulibaly» sur Facebook, entraînant l’ouverture d’une enquête judiciaire. Mais il n’est pas le seul à faire l’objet de poursuites pour « apologie du terrorisme ».

"Le Monde" affirme qu’une cinquantaine de procédures ont été ouverte pour "apologie du terrorisme" dans toute la France, selon des chiffres du ministère de la Justice. La Garde des Sceaux Christiane Taubira aurait même adressé une circulaire aux procureurs pour demander une plus grande fermeté.

A Toulouse, trois hommes de 20 à 25 ans ont été condamnés et immédiatement emprisonnés pour avoir clamé leur solidarité avec les trois djihadistes. Le premier d’entre eux, né en 1993 et sans emploi, a écopé de 10 mois de prison ferme pour avoir lancé dans le tramway : "Les frères Kouachi, c’est que le début, j’aurais dû être avec eux pour tuer plus de monde." Sa peine a été alourdie de deux mois par révocation d’un sursis accompagnant une précédente condamnation.

Un second homme, né en 1992, a été condamné à 10 mois ferme pour avoir lancé à des policiers lors d’un contrôle routier: "On va tous vous niquer à la Kalachnikov. Je vais venir au commissariat pour faire comme à Paris."

Un troisième homme, né en 1990, est condamné à trois mois de prison ferme pour avoir crié à la sortie d’une boîte de nuit : "Je nique les Français, je suis pro-palestinien, je veux faire le djihad et vous tuer à la kalach’ sales juifs !" Il avait également publié sur son profil Facebook des photos des djihadistes accompagnés de propos faisant l’apologie des attentats meurtriers.

Les sanctions ont été récemment alourdies pour ceux qui passent par les réseaux sociaux.

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