Le Maroc est représenté par le conseiller du roi Mohammed VI, M. André Azoulay.
Israël n’a pas connu de tel évènement au moins depuis les funérailles en 1995 d’Yitzhak Rabin, qui avait été récompensé en même temps que Shimon Peres et le leader palestinien Yasser Arafat du Nobel de la paix en 1994.
Quatre-vingt-dix délégations de 70 pays d’Europe, d’Amérique, d’Asie ou d’Afrique sont annoncées, selon le bureau de M. Peres.
Bill Clinton, arrivé jeudi, n’a pas attendu les funérailles pour aller saluer celui qu’il appelait un "ami véritable". Il avait présidé en 1993 à la signature du premier accord d’Oslo et à la fameuse poignée de mains entre israéliens et palestinien.
M. Peres, mort mercredi à 93 ans des suites d’un accident vasculaire cérébral, était le dernier survivant des trois récipiendaires du Nobel de la paix 1994 reconnaissant leur implication dans le premier accord d’Oslo. L’accord jetait les bases d’une autonomie palestinienne et offrait un espoir aujourd’hui bien lointain de règlement du conflit israélo-palestinien.
– Le choix d’Abbas –
Malgré Oslo et la conversion à la paix de cet ancien faucon, les Palestiniens ont une image bien plus sombre de lui, en instigateur de la colonisation juive et en homme de guerre et de l’occupation.
Au milieu du concert de louanges internationales, les gouvernants des pays arabes, où les opinions restent majoritairement solidaires des Palestiniens, sont restés mutiques.
L’Egypte, un des deux seuls pays arabes à avoir fait la paix avec Israël, a confirmé la présence de son ministre des Affaires étrangères Sameh Choukry. Quant à M. Abbas, sa présence publique à Jérusalem pour la première fois depuis des années l’expose encore davantage aux critiques des Palestiniens.
Avec AFP