Ils ont constaté que cette bactérie possède un mécanisme de défense ingénieux contre le stess oxydatif. « L’oxygène est vital pour la respiration de presque toutes les cellules, mais il est aussi très agressif et peut gravement nuire aux protéines », explique-t-on. « Notre système immunitaire utilise donc aussi l’oxygène contre les intrus. Ce sont surtout les protéines contenant des composants soufrés qui y sont sensibles ».
Les chercheurs ont découvert que la bactérie de la tuberculose protège les protéines soufrées d’une manière unique et les « répare » activement lors d’un stress oxydatif dans notre corps et ce, grâce à la protéine mycorexodine-1. « En recherchant les composants qui désactivent la mycoredoxine-1, on pourrait combattre plus efficacement la tuberculose », selon le professeur Messens.