Des Fémen belges s’en prennent au premier ministre tunisien

Des militantes Femen belges ont voulu manifester mardi matin à l’occasion de la visite officielle du chef du gouvernement tunisien Ali Larayedh, mais sont arrivées au Berlaymont alors que le premier ministre en question avait déjà pénétré dans le bâtiment. Trois activistes sont revenues à l’occasion de sa sortie, et se sont jetées seins nus sur sa voiture, après avoir inscrit les noms Amina, Marguerite, Josephine, Pauline, Weld el XV et Jabeur Mejri sur leurs corps.

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Les trois activistes voulaient protester contre la condamnation de deux Femen françaises (Marguerite et Pauline) et une Allemande (Josephine) par un tribunal tunisien le 12 juin dernier. Ces trois femmes, condamnées à 4 mois de prison ferme pour atteinte aux bonnes moeurs et à la pudeur, avaient eu le malheur de manifester elles-mêmes seins nus à Tunis en soutien à Amina Sboui, leur camarade tunisienne emprisonnée depuis le 19 mai.

Femen Belgique "exige la libération des prisonnier-e-s politiques, des activistes mais aussi du rappeur Weld El XV, du blogueur Jabeur Mejri ainsi que de toutes les personnes enfermées pour avoir fait usage de leur liberté d’expression", explique le communiqué envoyé à la presse par le groupe.

Ce n’est pas la première fois que des activistes Femen belges enlèvent le haut aux alentours du quartier européen bruxellois. Le 12 juin, 7 jeunes femmes avaient déjà milité devant le Parlement européen contre l’emprisonnement d’Amina et des trois militantes européennes. Elles s’étaient également manifestées lors d’une conférence de l’archevêque de Malines-Bruxelles André Léonard, le 23 avril dernier à l’ULB. L’opération avait fait grand bruit, les activistes ayant aspergé le prélat d’eau bénite.

Ali Larayedh et sa délégation entamaient mardi une visite de travail à Bruxelles, sur invitation de l’Union Européenne.

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