Décision de réintégrer l’UA: le Maroc ne fait que retrouver sa place naturelle (Parlementaires africains)

Des parlementaires africains participant à la 69ème session du comité exécutif de l’Union Parlementaire Africaine (UPA) ont salué, samedi à Rabat, la décision du Royaume de réintégrer l’Union africaine (UA).

 »En décidant de réintégrer ce groupement régional, le Royaume ne fait que retrouver sa place naturelle au sein de sa famille africaine », ont-ils déclaré à la presse. la MAP.

A cet égard, M. Alhaji Ibrahim Dey Abubakari, membre du Parlement du Ghana, a affirmé que son pays accueille favorablement la décision du Maroc de retrouver "sa place naturelle" au sein de l’UA, eu égard au rôle important que le Royaume joue et continue de jouer en Afrique, notamment dans les domaines du développement économique et du lancement de grands chantiers à même de contribuer au développement du continent.

Les participants à la réunion de l’UPA sont appelés à faire pression sur les autres pays africains représentés au sein de l’UA pour entériner le retour du Maroc à l’Union africaine, a-t-il dit, notant que les parlementaires présents à Rabat dans le cadre de cette 69e session du comité exécutif de l’UPA devront soumettre à leurs gouvernements des recommandations dans le sens de soutenir ce retour.

Pour sa part, M. Labitoko Kadjila, président de la commission des lois à l’Assemblée nationale togolaise et président la délégation de son pays participant à cette rencontre a souligné l’importance de cette décision, précisant que le Maroc est un grand pays en Afrique, lié par des relations de coopération avec différents pays du continent.

"Il est normal que le Maroc, en tant que pays africain, puisse réintégrer l’UA", a-t-il dit, notant que son pays et le Royaume entretiennent des relations séculaires dans différents domaines, notamment économique et de l’éducation.

"Pour le Togo, le Maroc est un grand pays qui mérite d’être présent dans l’ensemble des organes de l’Union africaine", a-t-il dit.

Pour Mohamed Youssef Abdellah, membre du parlement soudanais, le retour du Maroc au sein de l’UA est une décision "longtemps attendue", notamment en raison de la place importante du Royaume sur le continent africain, faisant observer qu’une Afrique unie et forte ne peut qu’être au service des intérêts suprêmes de ses peuples.

Le retour du Royaume à l’UA contribuera à créer davantage d’opportunités économiques pour le continent et à renforcer la coopération politique sur des questions importantes pour le continent, a souligné le parlementaire soudanais, formant le vœu de voir ce retour aider les peuples du continent à réaliser leurs aspirations.

Pour sa part, M. Bindi Ouoba, président de la commission des affaires étrangères et des burkinabè de l’étranger à l’Assemblée nationale du Burkina Faso, a relevé qu’en décidant de retrouver sa place au sein de l’Union africaine, le Maroc, pays fondateur de ce groupement régional, "retourne à sa maison, chez lui".

"Le Burkina Faso se félicite de ce retour, qui ne peut que consolider les liens entre les pays africains et donner plus de force à la parole de l’Afrique", a indiqué le parlementaire burkinabé.

"Le souci de Sa Majesté le Roi est celui de rassembler les pays africains, d’aplanir nos divergences pour apporter le développement dans nos pays", a dit M. Ouoba.

Le Maroc, en tant que fondateur de l’UA, est un pays important pour l’Afrique, a relevé de son côté Assayed Acharif, premier vice-président de la Chambre des Représentants égyptienne et présidant la délégation égyptienne, notant que l’Egypte "accueille favorablement" et "soutient fortement" la décision du Royaume de réintégrer l’UA compte tenu de la grande contribution que cette décision pourra avoir dans la promotion de l’action africaine commune.

Les travaux de la 69ème session du comité exécutif de l’Union Parlementaire Africaine (UPA) se sont ouverts, samedi au siège de la Chambre des Conseillers, avec la participation des délégations de 29 pays membres ainsi que de représentants de plusieurs organisations régionales et internationales.

Cette rencontre devra examiner la mise en œuvre des décisions et recommandations de la dernière Conférence de l’UPA, l’adoption de l’ordre du jour de la 69e session du comité exécutif et des amendements aux statuts et au règlement intérieur de l’Union.

Plus de 240 parlementaires africains issus de 29 pays et les présidents des parlements de 15 pays africains ainsi que les représentants de 8 organisations régionales et internationales, prennent part à cet évènement.

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