Décès du journaliste algérien Mohamed Tamalt : Amnesty « exige » une enquête

Amnesty International a appelé les autorités algériennes à ouvrir une enquête « indépendante, approfondie et transparente » sur les circonstances du décès du journaliste et blogueur algérien, Mohamed Tamalt, survenu dimanche dans un hôpital algérois après une grève de la faim.

Dans un communiqué publié par sa section locale, l’Organisation internationale de défense des droits de l’Homme, basée à Londres, rappelle avoir déjà "exhorté les autorités algériennes à le libérer immédiatement et sans condition et de veiller à ce que la condamnation de ce journaliste soit annulée".

"En ce qui concerne les infractions au Code pénal, dont il avait été déclaré coupable, Amnesty estime que les actions en justice visant à protéger la réputation de personnalités publiques (…) "doivent relever d’une procédure civile et non pénale".

Mohamed Tamalt est décédé dans un hôpital d’Alger où il avait été transféré après la détérioration de son état de santé, suite à une grève de la faim qu’il avait observé depuis le 27 juin pour protester contre les conditions de sa détention.

Arrêté le 17 juin dernier, le journaliste a été condamné, le 4 juillet, à une peine de deux ans de prison ferme assortie d’une amende de 200.000 dinars. Il était poursuivi pour "outrage à corps constitué" et "atteinte aux personnalités de l’État", suite à des articles publiés sur les réseaux sociaux. Sa libération sous caution a été rejetée, ses avocats s’étant retirés de l’audience en signe de protestation contre ce qu’ils ont qualifié de "détention arbitraire".

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