Décapitation d’un journaliste américain: Paris dénonce « une barbarie »

L’annonce de la décapitation du journaliste américain James Foley par l’Etat islamique (EI) est une "barbarie" et un "assassinat ignoble", ont dénoncé mercredi les autorités françaises.

"On a affaire à une barbarie qui utilise la peur et la menace", a déclaré le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.

Le chef de la diplomatie, Laurent Fabius, a jugé de son côté que "s’il était confirmé, cet assassinat ignoble montrerait le vrai visage de ce +califat de la barbarie+".

cet assassinat "appelle la condamnation la plus ferme de la communauté internationale et renforce notre détermination à lutter contre l’ « Etat islamique » conformément à la résolution 2170 du conseil de sécurité des Nations unies", a-t-il ajouté.

Si la Maison Blanche indique que la vidéo montrant la décapitation du journaliste n’a toujours pas été authentifiée, la mère de James Foley a déjà publié un message sur Facebook, au nom des parents, indiquant qu’il avait « donné sa vie pour révéler au monde les souffrances du peuple syrien ».

Un des collègues de James Foley, Jeb Boone, a supplié le public, sur son compte Twitter, de ne pas regarder la vidéo de la décapitation sur YouTube, par respect pour la mémoire du défunt.

Un autre journaliste américain, Steve Sotlof, est présenté vivant dans la même vidéo, en même tenue orange que James Foley, et les djihadistes lancent un message à Barack Obama, lui disant que la vie de son concitoyen est entre ses mains s’il poursuit ses raids en Irak. Sotlof a disparu en Syrie il y a un peu plus d’un an, le 4 août 2013.

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