Crise malienne : Paris souhaite un accord de paix en janvier

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a jugé nécessaire que les négociations de paix maliennes sous médiation algérienne aboutissent en janvier, dans une interview à l’hebdomadaire Jeune Afrique à paraître lundi.

"La perspective c’est janvier, avec la pression nécessaire pour que ça aboutisse. Pas uniquement en terme politique. Il y aussi une dimension économique, un développement nécessaire du nord-Mali", a souligné M. Le Drian.

"Il faut que la feuille de route (négociée ces derniers mois) soit validée" en janvier à Alger, a poursuivi le ministre.

"Cela implique qu’aux négociations d’Alger, les groupes armés signataires soient représentés par leurs plus haut responsables. Idem du côté de Bamako. Tout le monde doit comprendre que l’heure de vérité approche", a insisté M. Le Drian.

Le ministre a estimé que les Algériens jouaient leur rôle de médiateur et a refusé de s’étendre sur la rivalité algéro-marocaine qui pourrait influer sur les participants aux négociations.

Le gouvernement malien et six mouvements armés du Nord ont mené quatre rounds de discussions depuis juillet à Alger avec l’objectif de ramener la paix dans le nord du Mali, région toujours instable malgré une intervention militaire française puis internationale lancée en 2013 contre les rebelles islamistes.

La dernière session de pourparlers s’est achevée fin novembre. Un projet d’accord, présenté par Alger, prévoit une vaste autonomie pour le nord du pays.

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