Crash en Argentine : « Les deux pilotes ont répété en se donnant des indications », explique la société de production ALP

La société de production revient sur les mesures de sécurité prises avant le crash de deux hélicoptères, lors du tournage du jeu d’aventure « Dropped ».

Les cercueils de la navigatrice Florence Arthaud, de la nageuse Camille Muffat, du boxeur Alexis Vastine et de cinq membres de l’équipe de tournage de l’émission Dropped, actuellement à Buenos Aires, arriveront dimanche 22 mars, à Paris. Huit Français ont péri lors du tournage du jeu d’aventure Dropped, près du village de Villa Castelli au pied de la cordillère des Andes. Les deux pilotes argentins ont également péri dans l’accident, le 9 mars dernier.

Des gestes répétés avant le décollage

Julien Magne, directeur des programmes de flux au sein de la société de production Adventure Line Production (ALP) explique qu’1h30 avant l’accident, "les deux pilotes ont répété. Ils ont marché côte à côte en donnant des indications, en se mettant d’accord sur celui qui va décoller en premier. Il y avait le leader, Juan Carlos Castillos qui donnait des indications au second pilote, ‘maintenant, on tourne à gauche, on tourne ensemble’".

Les deux hélicoptères ont décollé avec 47 secondes d’écart, "ce qui est d’après les spécialistes, une procédure normale. La distance de vol a aussi été jugée normale", précise-t-il. Une caméra était dans l’hélicoptère où se trouvaient Florence Arthaud, Camille Muffat et Alexis Vastine. Une deuxième caméra, une GoPro, était installée "au plafond de l’hélicoptère pour filmer les trois sportifs pendant le vol. Les gros plans étaient assurés à l’intérieur de l’hélicoptère des sportifs. L’autre appareil était là pour faire des plans larges. On n’avait pas besoin d’être plus proche ou trop proche", explique-t-il.

Des repérages avaient été réalisés avec Juan Carlos Catillos au mois d’août. "Lui-même avait travaillé sur le tournage norvégien et suédois qui avaient eu lieu à l’automne 2014. Ils étaient très soucieux de la sécurité. C’était leur maître-mot", raconte Julien Magne.

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