"L’appareil n’avait plus de carburant au moment de l’impact", a assuré en conférence de presse le secrétaire de la sécurité aérienne de l’Aviation civile, Freddy Bonilla, qui a insisté sur le fait que l’avion n’avait pas respecté l’obligation internationale d’avoir en soutes une quantité de carburant supérieure à celle nécessaire, afin de pouvoir notamment changer d’aéroport en cas d’urgence.
L’enquête sur le crash aérien qui a fait 71 morts mardi s’oriente vers une panne de carburant. "C’est une hypothèse qui se renforce, mais qui doit être analysée par les enquêteurs, comme les informations de la boîte noire ou les enregistrements de la tour de contrôle", a déclaré à des journalistes Alfredo Bocanegra, directeur de l’Aviation civile colombienne, en précisant qu’aucune réponse définitive n’était attendue avant six mois.