Confusion autour du retour en France de jihadistes présumés arrêtés en Turquie

La confusion régnait mardi soir en France sur le sort de trois jihadistes présumés arrêtés fin août en Turquie, parmi lesquels un proche de l’auteur d’une tuerie antisémite dans une école juive française en 2012, qui devaient être transférés dans l’Hexagone.

Le ministère français de l’Intérieur avait indiqué en début d’après-midi que les trois hommes, soupçonnés d’appartenir à une filière de recrutement de candidats au jihad en Syrie, avaient été interpellés à leur arrivée sur le sol français, à l’aéroport d’Orly.

Mais une source policière a assuré en fin de journée qu’ils n’étaient pas arrivés comme prévu sur le sol français.

Deux avocats des suspects, originaires de la région de Toulouse (sud-ouest), ont indiqué de leur côté à l’AFP qu’ils étaient bien rentrés en France, mais qu’ils n’avaient pas été arrêtés à leur arrivée.

Selon leurs défenseurs, Me Pierre Dunac et Me Apollinaire Legros-Gimbert, les trois hommes n’ont pu embarquer dans le vol initialement prévu au départ de la Turquie et à destination de Paris, mais ils ont pris un vol suivant, à destination d’un aéroport de province, dont ils sont ressortis sans être inquiétés.

Sollicité par l’AFP, le ministère de l’Intérieur n’avait pas réagi en début de soirée.

De source policière, l’un des trois suspects avait déjà été arrêté en 2007 dans une précédente affaire à caractère terroriste.

Un autre se trouve être le mari de Souad Merah, soeur aînée de Mohammed Merah, un jeune de Toulouse, tué par la police en mars 2012 après avoir assassiné au nom du jihad sept personnes, dont plusieurs enfants d’une école juive de la ville.

Souad Merah a rejoint la Syrie via l’Espagne et la Turquie, avait annoncé en mai le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, en précisant qu’elle serait arrêtée en cas de retour en France.

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