Conférence de Paris: les « cinq engagements » de François Hollande pour la Syrie

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Le président français François Hollande a appelé la conférence des Amis du peuple syrien, rassemblée vendredi à Paris, à prendre cinq engagements dont des sanctions et aides concrètes et à "encourager" le Conseil de sécurité de l’ONU à agir pour faire pression sur Damas.

M. Hollande a appelé la centaine de pays occidentaux et arabes réunis à Paris à prendre "cinq engagements" dont "le refus de toute impunité pour les crimes", "l’application réelle et effective" de sanctions économiques et financières, "le renforcement" du soutien à l’opposition "en lui fournissant des moyens de communication".

Le président français François Hollande a appelé les Amis du peuple syrien à s’engager à fournir des moyens de communication à l’opposition et de l’aide humanitaire à la population.

Enfin, François Hollande a réclamé la "promesse que la communauté internationale aidera le peuple syrien à reconstruire ce beau pays, ce grand pays, le jour venu".

Le président français a par ailleurs rencontré avant l’ouverture de la réunion les représentants des principaux partis de l’opposition en les remerciant pour leur "présence" et leur "mobilisation – malgré leur désunion patente.

La réunion des Amis du peuple syrien, la troisième du genre après Tunis et Istanbul, rassemble une centaine de pays occidentaux et arabes, qui estiment que le départ de Bachar al-Assad du pouvoir est un préalable au règlement de la crise. La Russie et la Chine, principaux soutiens internationaux au régime de Damas, ont refusé d’y participer.

"Je veux m’adresser à ceux qui ne sont pas là. Au moment où nous en sommes de la crise syrienne, il n’est plus contestable que cette crise est devenue une menace pour la paix et la sécurité internationale", a averti François Hollande.

"A ceux qui soutiennent aussi que le régime de Bachar al-Assad, aussi détestable soit-il, peut permettre d’éviter le chaos, je veux leur dire qu’ils auront et le régime le plus détestable et le chaos. Et ce chaos menacera leurs intérêts", a-t-il ajouté.

La Russie se refuse à appeler au départ de Bachar al-Assad au nom du principe de non-ingérence dans les affaires d’un pays.

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