Condamnation de Boris Boillon : « le tribunal invente un délit », assure l’avocat de l’ex-ambassadeur

L’ex-ambassadeur Boris Boillon a été reconnu coupable de blanchiment de fraude fiscale vendredi. Une décision jugée trop sévère contre laquelle l’avocat du condamné a l’intention de faire appel.

En juillet 2013, il avait été arrêté à la gare du Nord de Paris en possession de 400.000 euros en liquide. Une rémunération, d’après le diplomate, pour des missions de conseil effectuées en Irak. Boris Boillon a été condamné à un an de prison avec sursis et une interdiction d’exercer une fonction publique et de diriger une entreprises pendant cinq ans. Il devra également s’acquitter d’une amende de 130.000 euros. Un jugement trop sévère pour son avocat Jean Reinhart qui a l’intention de faire appel de cette condamnation.

"Le tribunal invente un délit"

"Cette décision est assez étonnante", a déclaré l’avocat au micro d’Europe 1. "Car le tribunal retient un blanchiment de fraude fiscale. Or Boris Boillon a fait l’objet d’un contrôle fiscal qui a démontré qu’il n’y avait eu aucune fraude de quoi que ce soit. Donc le tribunal invente un délit pour pouvoir prendre son grand maillet et taper à bras raccourcis sur Boris Boillon parce qu’il porte toute une histoire, celle d’un moment de la France qu’on ne veut plus écouter ni entendre."

"Je ne peux qu’inviter Boris Boillon à faire appel parce qu’on est dans une situation où la sévérité est tellement démesurée… On est à un an avec sursis mais ce sont surtout les peines complémentaires. C’est-à-dire qu’on l’empêche de travailler. On l’empêche de diriger une société, on l’empêche d’être au service de l’État… On ne peut pas inventer, sur un motif qui est très particulier, une peine aussi sévère", a dit son avocat.

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