Comparution de Pasqua et Santini

Onze prévenus, dont les anciens ministres Charles Pasqua et André Santini, comparaissent, à partir de lundi, à Versailles où ils devront s’expliquer sur de présumés détournements de fonds publics, notamment un système de facturation pour un musée n’ayant jamais vu le jour. Pilier de la famille gaulliste et parrain politique de Jacques Chirac, Charles Pasqua, 85 ans a marqué la vie politique française durant des décennies, accompagné d’une réputation sulfureuse.

Méridional, jouant de sa faconde pour séduire son public, l’ancien ministre de l’Intérieur, ex-sénateur des Hauts-de-Seine (apparenté UMP), qui a mis un terme à sa carrière politique en 2011, recèle une part d’ombre liée à ses activités au sein de services d’ordre parallèles, ses réseaux africains et ses démêlés judiciaires. Cité dans près d’une dizaine d’affaires (financement politique, vente d’armes à l’Angola), il a été condamné définitivement en 2010 dans deux dossiers : à 18 mois de prison avec sursis pour le financement illégal de sa campagne européenne de 1999, via la vente du casino d’Annemasse et à un an avec sursis par la Cour de justice de la République (CJR) dans l’affaire des détournements de fonds au préjudice de la Sofremi (exportation de matériel de sécurité).

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