"Il y a des violences qui sont inacceptables dans une démocratie, inacceptables dans un pays comme la France", a déclaré le président français devant la presse lors d’un sommet européen à Bruxelles.
"UberPOP doit être dissous et déclaré illégal et la saisie des véhicules devra être prononcée et effectuée", a-t-il ajouté même si, selon lui, "ce n’est pas l’Etat qui peut saisir des véhicules lui-même", la saisie devant "être autorisée par des décisions de justice".
Auparavant, le gouvernement français avait réaffirmé sa volonté de faire fermer UberPOP.
"UberPOP est un service illégal, il doit être fermé", avait promis dans la soirée le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve après avoir reçu les syndicats de taxis.
Il a toutefois reconnu lui aussi qu’une fermeture de l’application, qui met en relation des passagers et des particuliers au volant de leur véhicule, ne pouvait résulter que d’une décision de justice.