« Cinquièmes colonnes islamistes » : Sarkozy soutient Estrosi

Interrogé sur les déclarations polémiques du député-maire de Nice, le président de l’UMP a assuré « toute (s)a confiance et (s)on amitié » à Christian Estrosi.

Nicolas Sarkozy a assuré que le député-maire de Nice Christian Estrosi, violemment critiqué pour avoir parlé d’une cinquième colonne islamiste en France, avait "toute (s)a confiance et toute (s)on amitié". Le président de l’UMP était interrogé mardi par LCI en marge d’un déjeuner avec des élus varois à Toulon sur les déclarations polémiques de son ancien ministre. "C’est parce qu’il est la tête de liste aux régionales qu’on lui fait un bien mauvais procès", a-t-il répondu.

"Il a toute ma confiance et toute mon amitié", a ajouté l’ex-chef de l’État. Chef de file de la droite aux régionales en Paca face notamment à Marion Maréchal-Le Pen (FN), Christian Estrosi a affirmé dimanche que la France devait faire face à des "cinquièmes colonnes" islamistes et qu’une "troisième guerre mondiale" était déclarée à "la civilisation judéo-chrétienne" par "l’islamo-fascisme".

Il a essuyé une pluie de critiques. Le député UMP Thierry Solère a mis en garde contre la "surenchère verbale", même s’il l’impute aussi à Manuel Valls et au FN. De son côté, le président UMP du Sénat, Gérard Larcher, s’est déclaré "choqué" par le mot "fasciste" : cela correspond à des choses bien précises dans l’Histoire et dans l’approche politique." a-t-il déclaré. C’est de la gauche que les attaques les plus violentes étaient venues. Le numéro un socialiste Jean-Christophe Cambadélis s’est par exemple dit "très inquiet" d’un axe "néofrontiste Sarkozy-Ciotti-Estrosi".

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite