Chirac, Hollande et Juppé réunis au Quai Branly pour la Fondation Chirac
Alain Juppé a remis ce vendredi le prix de la Fondation Chirac, depuis le Quai Branly, devant François Hollande et Jacques Chirac.
Comme c’était le cas l’année dernière, Alain Juppé a fait office de maître de cérémonie en tant que membre du jury du prix, où il côtoie des personnalités comme Boutros Boutros-Ghali ou Simone Veil. Le maire de Bordeaux a remis le prix à la blogueuse tunisienne Amira Yahyaoui, récompensée notamment pour «son action de prévention d’un embrasement». L’association Clowns sans frontières a également été primée pour son engagement auprès des populations en zone de conflit.
Hollande et Juppé saluent chaudement Chirac
Dans son discours, Alain Juppé a salué les lauréats, expliquant qu’ils «apportaient un démenti cinglant à ceux qui veulent relativiser les droits de la personne, au nom de la culture», faisant référence à l’actualité internationale et appelant à la «lutte contre l’idéologie de Daech». «La Fondation Chirac témoigne ainsi de l’engagement international et de l’action de Jacques Chirac», a poursuivi l’ancien premier ministre, avant d’exprimer «[son] admiration et [sa] fidélité au président Chirac». «Monsieur le président de la République, la grandeur de la France dans le monde, c’est d’appuyer la démocratie et le développement.»
François Hollande a lui aussi rendu hommage aux lauréats et a chaudement salué Jacques Chirac. Depuis la tribune, lors de son discours, le chef de l’Etat a transmis «son respect et son affection» à Jacques Chirac, en son nom et au nom des Français. Il a également fait référence à l’ancien président de la République en reprenant l’une des ses célèbres phrases lors d’un discours sur le climat: «vous avez dit Žnotre maison brûle’, je crains qu’elle ne se soit consumée»
Jacques Chirac se retrouve donc pour ce rendez-vous entre François Hollande et Alain Juppé, deux personnalités qu’il apprécie. En 2012, son coeur avait penché pour François Hollande lors de la présidentielle. Il lui avait apporté son soutien, à la faveur d’une course électorale sans le maire de Bordeaux, avait-il alors souligné. Deux ans plus tard, il a assuré Alain Juppé de son soutien, comme il le racontait au Figaro.