La manifestation, au cours de laquelle un drapeau français a été brûlé, avait pour mot d’ordre "Je suis nigérian, je suis africain", afin de dénoncer le silence des dirigeants africains et du monde sur les massacres sur le continent, en opposition à la réaction aux attentats de Paris.
Elle a rassemblé plusieurs membres du gouvernement, des représentants de la société civile, des députés et autorités coutumières et religieuses et de simples citoyens.
"Je ne suis pas Charlie. Je suis musulman", "La liberté d’expression n’est pas la liberté d’insulter", "Touche pas à mon prophète", pouvait-on lire sur des pancartes brandies par les participants.