Cessez-le-feu en Syrie: Kerry menace Assad de « répercussions »

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a menacé mardi le président syrien Bachar al-Assad de "répercussions" si son régime ne respecte pas le nouveau cessez-le-feu actuellement discuté entre Washington et Moscou, notamment pour la ville d’Alep.

"Si Assad n’adhère pas à cela, il y aura clairement des répercussions et l’une d’entre elles pourrait être la destruction totale du cessez-le-feu et (le retour) à la guerre" en Syrie, a averti M. Kerry devant la presse au département d’Etat.

"Je ne crois pas que la Russie veuille cela. Je ne pense pas que le (régime) Assad puisse profiter de cela", a ajouté le chef de la diplomatie américaine de retour de Genève où il a tenté lundi de sauver la cessation des hostilités en principe en vigueur depuis le 27 février entre le régime et l’opposition sur tout le territoire syrien.

Sans être plus précis, M. Kerry a évoqué également "d’autres répercussions en discussions, mais c’est l’avenir qui le déterminera".

Le secrétaire d’Etat est l’un des artisans du processus diplomatique international et politique intersyrien pour tenter de sortir de la guerre dans le pays. Mais il avait évoqué il y a quelques mois un "plan B", sans plus de précisions, en cas d’échec de la diplomatie.

"A l’heure qu’il est nous travaillons dur pour essayer de mettre cela (le cessez-le-feu, Ndlr) en place afin de protéger l’intégrité d’Alep", a ajouté John Kerry, à propos du projet d’une nouvelle trêve négocié actuellement entre les Etats-Unis et la Russie, les deux grandes puissances qui comptent dans le conflit syrien.

Moscou a déclaré mardi espérer un cessez-le-feu "dans les prochaines heures" à Alep, la grande ville divisée du nord de la Syrie où de nouveaux combats et bombardements ont fait 19 morts, touchant encore une fois un établissement médical.

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