Le gouvernement cherche à éviter les tensions alors que des appels à manifester samedi à Paris et, parfois, en province contre le film "L’innocence des musulmans" et les caricatures de Mohamed publiées dans Charlie, se multiplient sur internet.
"Le journal français, soucieux d’améliorer ses ventes, a mis en péril la vie de centaines de ressortissants français vivant en pays musulmans. Dans le même temps, l’Occident étant associé dans l’esprit des fondamentalistes musulmans à la religion chrétienne, le journal a exposé à la violence de ces extrémistes, les communautés chrétiennes du monde arabe", estiment les plaignants dans le texte transmis au parquet dont Reuters a eu connaissance.
C’est la troisième plainte contre l’hebdomadaire après celle de l’Association syrienne pour la liberté et celle d’une association musulmane de Meaux.