COP 21: 195 pays à Paris en quête d’un accord

Les délégations de 195 pays en plus de l’Union européenne se donnent rendez-vous du 30 novembre au 11 décembre à Paris à l’occasion de la convention des Nations unies sur les changements climatiques (COP21) pour tenter de parvenir à un accord à la fois équilibré, ambitieux et contraignant en vue d’assurer un meilleur avenir de la planète.

Cette conférence universelle, présidée cette année par la France et à laquelle prendront part également des représentants de 2.000 associations et ONG, près de 3.000 journalistes et 20.000 visiteurs, a pour principal objectif d’amener les Etats à s’entendre sur un nouvel accord international sur le climat, applicable à tous les pays pour maintenir le réchauffement mondial en deçà de 2 C.

L’un des moments de forts de cette échéance cruciale pour l’avenir de l’humanité, sera le lundi 30 novembre avec la réunion de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement dans l’objectif de donner un coup de pouce aux négociateurs et les inciter à rapprocher les points de vue et faciliter la recherche d’un consensus afin de promouvoir un nouveau modèle de développement sobre en carbone à l’échelle planétaire.

Plus de 150 chefs d’Etat et de gouvernement prendront ainsi part lundi aux travaux de la Conférence pour exprimer leur mobilisation et leur engagement politique à faire de cette échéance un succès.

La société civile sera également fortement présente sur le lieu de la conférence au Bourget en banlieue parisienne, où plus de trois cents événements, débats et conférences sont au programme.

Par ailleurs et suite aux attentats du 13 novembre à Paris, la sécurité de la COP 21 est devenue une priorité avec la mobilisation de 2.800 policiers et gendarmes sur le site du Bourget, tandis que près de 8.000 d’entre eux ont été déployés pour le rétablissement des contrôles aux frontières.

Sur un autre registre, le Maroc, qui abritera en 2016 la COP 22, est étroitement associé à la France pour mobiliser les partenaires, résoudre les problèmes ponctuels au niveau des négociations et fédérer autour de certains aspects car ces négociations sur le climat sont extrêmement complexes. Le Royaume a été ainsi le 38ème pays à présenter sa contribution, qui a été aussi la première d’un pays membre du groupe de négociation réunissant les pays arabes et la deuxième d’un pays africain, après celle du Gabon.

Cette contribution porte sur l’objectif national de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de 13 % en 2030.

Le Maroc peut, en outre, jouer un rôle important au niveau de certaines délégations africaines ou certains groupes de pays arabes lors des négociations.

L’engagement du Maroc à contribuer à la réussite de la conférence de Paris s’est également illustré dans "L’Appel de Tanger, pour une action solidaire et forte en faveur du Climat", lancé en septembre dernier par SM le Roi Mohammed VI et le président français François Hollande.

Cet Appel constitue une sonnette d’alarme quant à l’urgence d’entreprendre une action solidaire et forte en faveur du climat et la nécessité d’agir "vite, bien et collectivement" pour amplifier la lutte contre le dérèglement climatique.

Le Maroc et la France appellent aussi à saisir les occasions des conférences de Paris et de Marrakech pour accélérer la transition vers une "économie mondiale verte", conciliant les aspirations légitimes au développement avec les impératifs de durabilité des ressources et de réduction des risques environnementaux.

Si la COP 21 sera la conférence des décisions, la COP 22 prévue à Marrakech sera celle de l’action pour la mise en œuvre des engagements pris à Paris.

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