Burkina faso: les élections législatives et présidentielle fixées au 29 novembre

Le gouvernement du Burkina Faso a fixé le 29 novembre prochain comme nouvelle date pour la tenue des élections législatives et présidentielle.

Ces élections couplées législatives et présidentielle étaient prévues le 11 octobre courant mais ont été reportées sine die en raison du coup d’Etat manqué perpétré le 16 septembre dernier par l’ex Régiment de sécurité présidentielle (ex-RSP).

Le Conseil des ministres, réuni mercredi à Ouagadougou, a adopté un rapport relatif à la convocation du corps électoral pour le premier tour de l’élection du Président du pays.

‘L’adoption de ce rapport permet de convoquer le corps électoral le dimanche 29 novembre 2015 pour le premier tour de l’élection du Président du Faso, conformément à l’article 145 du Code électoral », indique un communiqué rendu public à l’issue des travaux de la réunion hebdomadaire du Conseil.

Selon la même source, le Conseil a également approuvé un rapport permettant de convoquer le corps électoral également le 29 novembre pour l’élection des députés à l’Assemblée nationale.

Le communiqué indique, par ailleurs, qu’une réunion de concertation sur le nouveau calendrier électoral a eu lieu mardi à Ouagadougou entre le Président du Faso, Michel Kafando et les parties signataires de la Charte de la Transition.

Le Conseil des ministres a félicité l’ensemble des acteurs pour ‘le sens de maturité et de responsabilité dont ils ont toujours fait preuve et qui a permis d’aboutir à ce consensus », souligne-t-on de même source.

Plus de 5,5 millions Burkinabè sont donc appelés aux urnes le 29 novembre pour élire le président du Faso et les députés, un scrutin qui mettra ainsi fin à une année de transition entamée depuis l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et le départ du président Blaise Compaoré après 27 ans au pouvoir.

A rappeler qu’une Commission d’enquête sur la tentative avortée du putsch du 16 septembre dernier a été installée officiellement, lundi à Ouagadougou, au cours d’une cérémonie présidée par le Premier ministre Yacouba Isaac Zida.

La Commission, qui a pour mission de recueillir les informations, situer les responsabilités et de relever éventuellement les infractions qui ont été commises, a 30 jours pour déposer son rapport.

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