Burkina Faso: armée et civils adoptent la « Charte de transition »

Les différentes composantes de la société burkinabé ont adopté, jeudi à l’unanimité, la Charte nationale de transition, qui ouvre la voie au retour des civils au pouvoir.

La Charte approuvée par l’armée et les partis de l’opposition, ainsi que par les représentants de la société civile et les autorités religieuses et coutumières, marque le dénouement d’une crise provoquée par le retrait de l’ex-président Blaise Compaoré, démissionnaire le 31 octobre dernier sous la pression de la rue.

Le président de la transition, un civil, sera nommé par un collège électoral, et le président du Conseil national de transition (parlement), sera également un civil, ont indiqué des délégués, cité par les médias.

Selon les mêmes sources, le Premier ministre, désigné par le président, pourra être un civil ou un militaire, et sera à la tête d’un gouvernement de 25 membres.

Le nouvel homme fort du pays, le lieutenant-colonel Isaac Zida, avait annoncé dans la journée que les protagonistes de la crise burkinabè étaient parvenus à un arrangement sur l’architecture des organes de la transition.

Suite à la démission de Blaise Compaoré, le Burkina Faso est engagé dans un processus censé conduire à une transition devant mener à un retour à l’ordre constitutionnel.

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