Bruno Le Roux a embauché ses filles comme assistantes parlementaires dès 15 et 16 ans

Le ministre de l’Intérieur a fait travailler ses deux filles alors qu’il était député de Seine-Saint-Denis. Les deux jeunes filles, alors lycéennes puis étudiantes, ont ainsi cumulé chacune 14 et 10 contrats, pendant les vacances scolaires, entre 2009 et 2016.

Après l’affaire Penelope Fillon, y aura-t-il une affaire Bruno Le Roux? Selon Quotidien lundi, l’actuel ministre de l’Intérieur a embauché ses deux filles comme assistantes parlementaires alors qu’il était député de Seine-Saint-Denis, entre 2009 et 2016.

Comme dans l’affaire Fillon, ces emplois ne sont pas illégaux. Ce sont les détails de ces embauches qui posent question. Les deux filles du ministre ont été embauchées dès l’âge de 15 et 16 ans, pendant des périodes de vacances scolaires, et parfois en cumulant ces contrats avec leurs études.

"Bien entendu, j’ai mes filles qui ont travaillé avec moi sur des étés, notamment, ou des périodes de vacances scolaires, mais jamais en permanence", a répondu Bruno Le Roux à Quotidien.

Les informations révélées par l’émission, y compris les dates des contrats, ont en outre été confirmées par le cabinet de Bruno Le Roux.

Au total, les deux filles de Bruno Le Roux ont été employées en CDD pendant les vacances scolaires tout au long de leurs années de lycée et pendant leurs études. L’aînée a effectué son premier contrat à l’âge de 15 ans, tandis que sa cadette a été embauchée à 16 ans pour la première fois. L’aînée n’a pu commencer à cet âge que parce qu’elle a été employée par son père, précise Quotidien, car l’âge légal pour travailler en France est fixé à 16 ans.

Un CDD en parallèle d’un stage ou des cours en prépa

Mais le ministre appelle à ne pas faire "d’amalgame" avec l’affaire Fillon: "On parle d’un boulot d’été auprès d’un parlementaire. Et quand il faut faire du classement, quand il faut faire un certain nombre de tâches parlementaires, je trouve que c’est une bonne école de faire ça", fait-il valoir au micro de Quotidien.

L’une de ses filles était en contrat à l’Assemblée nationale alors qu’au même moment elle effectuait un stage chez Yves Rocher en Belgique. La plus jeune a quant à elle cumulé pendant près d’un mois son contrat à l’Assemblée avec ses cours en classe préparatoire. Pour ces deux cas, le ministre explique que les missions qui leur avaient été confiées à l’Assemblée n’exigeaient pas une présence à temps plein.

D’après Quotidien, ces différents contrats, 14 pour l’une et 10 pour l’autre, correspondant à une somme totale de 55.000 euros.

(Avec BFMTV)

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