Brexit, migrations et sécurité au centre du sommet européen

Les dirigeants de l’Union Européenne (UE) tiennent, jeudi et vendredi, un sommet au cours duquel ils examineront un certain nombre de questions parmi les plus pressantes, notamment le Brexit, les migrations, la sécurité et la défense, ainsi que l’économie, indique le Conseil européen. Concernant les négociations liées à la sortie du Royaume Uni de l’UE, les 27 aborderont les derniers développements intervenus dans ces négociations faisant suite à la notification faite par Londres au titre de l’article 50 du traité de l’UE régissant ce retrait. Lors de cette réunion, la Première ministre britannique Theresa May exposera aux 27 autres dirigeants des pays de l’UE sa vision des négociations du Brexit, lancées lundi.

En marge de cette réunion, les dirigeants devraient approuver les modalités de procédure concernant le transfert des agences de l’UE qui ont actuellement leur siège au Royaume-Uni, selon la même source.

Les 27 dirigeants de l’UE doivent également se pencher sur la question des migrations. A cet égard le Conseil européen fera le point sur la mise en œuvre des mesures prises pour endiguer le flux migratoire sur la route de la Méditerranée centrale. Les dirigeants examineront aussi l’évolution de la situation en ce qui concerne la route de la Méditerranée orientale, la déclaration UE-Turquie et les instruments créés pour s’attaquer aux causes profondes des migrations.

Par ailleurs, le Conseil européen discutera de la réforme du régime d’asile européen commun, y compris des principes de responsabilité et de solidarité.

Concernant la sécurité et la défense, les chefs d’État ou de gouvernement examineront les progrès accomplis en vue du renforcement de la coopération de l’UE en matière de sécurité extérieure et de défense. Ils feront aussi le point sur la situation de l’UE en matière de sécurité intérieure.

Le Conseil européen dressera, d’autre part, un bilan des efforts pour approfondir le marché unique et répertoriera les domaines dans lesquels il est nécessaire de progresser plus rapidement.

Dans sa lettre d’invitation adressée aux dirigeants européens, le président du Conseil européen Donald Tusk a indiqué que cette réunion se tient ‘’dans un contexte politique différent de celui qui prévalait il y a quelques mois, quand les forces anti-UE gagnaient du terrain’’, estimant que ‘’l’évolution actuelle de la situation sur le continent semble indiquer que nous remontons lentement la pente’’.

Il a néanmoins fait observer que ce sommet a lieu alors que ‘’le terrorisme demeure une menace majeure’’ pour l’Europe, ajoutant que ‘’les attentats récents mettent en évidence la nouvelle vague de radicalisation endogène’’.

M. Tusk a aussi indiqué qu’en matière de migration clandestine, l’UE doit examiner la situation sur la route de la Méditerranée centrale, précisant qu’en Italie, le nombre d’arrivées illégales de migrants principalement économiques a augmenté de 26 % par rapport à l’année dernière, qu’ environ 1 900 personnes ont perdu la vie en mer, et que les activités des passeurs sont en train de prendre une dimension nouvelle.

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