"Il n’y a pas de lignes rouges, ni d’autres couleurs", a observé M. Rajoy, lors d’une conférence de presse, après une réunion des chefs d’Etats et de gouvernement des 27 Etats membres de l’UE sans le Royaume-Uni.
"L’Espagne a une position constructive (…) Gibraltar partira quand le Royaume-Uni partira de l’UE", a expliqué le Premier ministre espagnol.
Selon les lignes directrices adoptées par les 27, aucun accord sur une relation future entre l’Union et le Royaume-Uni ne pourrait s’appliquer à Gibraltar sans un accord entre Madrid et Londres.
Le traitement réservé à Gibraltar dans les orientations de négociation adoptées samedi est "discriminatoire et injuste", a réagi le chef du gouvernement de Gibraltar Fabian Picardo dans un communiqué.
"Notre avenir après l’UE sera prospère et international, à l’encontre duquel le gouvernement espagnol n’aura pas son mot à dire ou de veto à mettre", a averti M. Picardo.
Fort d’une population de 32.000 personnes, Gibraltar est sous administration britannique depuis 1713, mais Madrid l’a souvent revendiqué. Près de 10.000 personnes se rendent d’Espagne à Gibraltar chaque jour pour y travailler.
Les habitants de Gibraltar avaient voté massivement contre le Brexit en juin l’an passé, mais ils semblent toujours tenir à rester britanniques après le référendum.
Avec AFP