Borloo restera, restera pas

Borloo restera, restera pas
C’est devenu l’un des grands enjeux de ce remaniement: le sort du soldat Borloo. L’actuel numéro deux du gouvernement n’est plus le favori dans la course à Matignon. Avant son départ pour Séoul, Nicolas Sarkozy n’a toutefois pas donné de signal dans un sens ou dans un autre.

Mais son entourage a accru l’impression que François Fillon était bien parti pour rempiler. Vendredi, Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, dont les visites à Matignon sont rares, a passé une heure dans le bureau du Premier ministre.

Rien n’a filtré du tête-à-tête entre deux hommes dont les relations sont notoirement tendues. François Fillon n’apprécie pas l’omniprésence dans les médias de celui qu’on surnomme le "vice-Premier ministre". Jeudi, il a détesté lire dans Le Figaro une phrase de Guéant qualifiant Fillon de "chef d’état-major".

Si la nomination de Fillon semble toujours tenir la corde, les conditions du nouveau pacte entre le Président et son Premier ministre pour terminer le quinquennat ne sont pas encore finalisées. Cela promet encore quelques franches explications… Jean-Louis Borloo, lui, avoue être "détendu" et attend tranquillement de connaître la décision du Président.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite