Bordeaux: séminaire international sous le thème « sécurité et développement : le cas du Sahara marocain »

Les travaux d’un séminaire international sous le thème « sécurité et développement : le cas du Sahara marocain » ont débuté jeudi à Bordeaux avec la participation d’experts marocains et français.

Organisée par l’Association Ribat Al Fath et l’association AGIREP à Bordeaux en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, cette rencontre vise à examiner les conditions à même d’assurer la stabilité et la sécurité dans les différentes régions du monde.

Intervenant à l’ouverture de ce séminaire de deux jours, l’ambassadeur du Maroc en France, M. Chakib Benmoussa a mis en relief les efforts du Royaume visant à contribuer à la stabilité de la région du Sahel qui fait face à des menaces liées au terrorisme, soulignant que la lutte contre ces menaces nécessite une action commune des pays de la région ne se limitant pas uniquement à l’approche sécuritaire.

Le diplomate a, par ailleurs, rappelé le contexte historique du conflit autour du Sahara marocain, mettant en exergue l’importance du plan d’autonomie proposé par le Maroc en tant que base de négociation pour le règlement de ce différend qui n’a que trop duré. Il a, à cet égard, indiqué que la proposition d’autonomie qui accorde de larges attributions aux populations de la région dans la gestion de leurs affaires dans le cadre d’une régionalisation avancée, a été qualifiée de sérieuse et de crédible par la communauté internationale.

M. Benmoussa a également affirmé que la non-résolution du conflit du Sahara constitue une entrave à l’édification maghrébine avec un manque à gagner de plus de 10 milliards de dollars (3 pc du PIB de la région).

Pour sa part, le président de l’Association Ribat Al Fath, M. Abdelkarim Bennani, a indiqué que les provinces du sud du Royaume représentent aujourd’hui un modèle de développement durable, rappelant l’attachement de l’ensemble des composantes de la population marocain à l’intégrité territoriale du pays.

Dans une allocution lue en son nom par le président délégué de l’Association, Farid El Bacha, M. Bennani a relevé que la proposition d’autonomie, saluée pour son réalisme et sa crédibilité par la communauté internationale, procède d’une vision royale prospective visant à épargner à la région les risques de tension et de terrorisme.

De son côté, le président de l’association AGIREP, M. Hubert Seillan a mis en exergue les efforts déployés par le Maroc, ainsi que les avancées constitutionnelles réalisées par le Royaume qui demeure attaché à ses racines africaines.

L’universitaire Mohamed Kenbib a, quant à lui, présenté un exposé sur le contexte historique du conflit, indiquant que la défense de l’intégrité territoriale du Royaume est l’une des constantes de la nation.

Par ailleurs, l’ancienne ministre française Michèle Delaunay a salué l’excellence des relations entre le Maroc et la France qui s’inscrivent dans la continuité, faisant en outre remarquer que la vision africaine du Royaume ouvre de nouvelles perspectives de partenariat entre les deux pays.

L’ancienne députée Chantal Bourragué a mis en avant les efforts du développement déployés par le Maroc dans les provinces du sud notamment à Laâyoune et Dakhla. Elle a, d’autre part, noté que le projet d’autonomie permettra à la région de faire face aux menaces du terrorisme et de trafic de drogue.

Cette rencontre traitera notamment de la question de la stabilité régionale et du développement durable et l’approche historique et géopolitique du sud du Maroc.

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