Les trois attentats, qui ont également fait 150 blessés, ont été revendiqués par le groupe jihadiste sunnite Etat islamique (EI) qui a affirmé que trois kamikazes les avaient perpétrés.
Ils ont été condamnés par l’ONU et les Etats-Unis et surviennent dans un contexte de grave crise politique en Irak.
L’attaque la plus sanglante a eu lieu à 10H00 (07H00 GMT), heure d’affluence dans une zone de marché du quartier chiite de Sadr City, dans le nord de Bagdad. Au moins 64 personnes ont péri et 82 ont été blessées, selon des sources médicales et de sécurité.
L’incendie s’est rapidement propagé à des échoppes, dont les devantures ont volé en éclats.
"Un camion a tenté d’abord de pénétrer dans le marché mais les policiers lui ont interdit de s’approcher et ont demandé au conducteur de rebrousser chemin. Mais le camion a trouvé une autre entrée et a explosé", a indiqué un témoin, Abou Ali.
"Les gens et les vendeurs ici sont des civils innocents", a-t-il lancé en exprimant sa colère.
Quelques heures plus tard, deux attentats à la voiture piégée ont frappé deux autres quartiers de Bagdad, selon la police.