Ayrault appelle à une coopération franco-allemande sans « confrontation » ni « invective »

Le Premier ministre multiplie les déclarations sur « l’amitié franco-allemande » après la polémique sur un écrit socialiste très sévère à l’égard de Merkel.

Ayrault appelle à une coopération franco-allemande sans
La France et l’Allemagne doivent trouver des solutions ensemble aux difficultés économiques de l’Europe, en écartant "la confrontation ou l’invective" a estimé le Premier ministre Jean-Marc Ayrault lundi en Ariège. Jean-Marc Ayrault avait auparavant insisté dans un entretien publié par le journal La Dépêche du Midi sur l’importance de "l’amitié franco-allemande" en soulignant qu’elle impliquait un dialogue "intense et respectueux", à la suite de la polémique née d’un projet de texte du Parti socialiste sévère envers l’Allemagne et la chancelière Angela Merkel.

Évoquant les difficultés économiques de l’Europe en marge d’une visite des Forges de Niaux (Ariège), Jean-Marc Ayrault a déclaré : "Évidemment, il faut en discuter, principalement avec notre premier partenaire l’Allemagne, parce que c’est un grand pays industriel dynamique qui a fait beaucoup d’efforts, mais je crois aussi qu’il faut qu’on avance sur des solutions qu’on trouvera ensemble." "Les deux piliers de l’Europe doivent travailler encore plus étroitement pour redonner de l’espoir aux Européens, redonner de la croissance, faire reculer le chômage", a-t-il ajouté. "Ce n’est pas dans la confrontation ou dans l’invective, mais avec le souci de mettre sur la table toutes les questions, les points de convergence mais aussi les divergences" que les deux pays avanceront, a souligné le Premier ministre.

Jean-Marc Ayrault a multiplié depuis deux jours les déclarations en faveur de "l’amitié franco-allemande". Samedi, s’exprimant sur Twitter en français et en allemand pour mettre le holà aux attaques des socialistes, le Premier ministre avait souligné la nécessité d’un "dialogue intense et sincère" entre les deux piliers de l’Union européenne. Le Premier ministre se trouve lundi en Midi-Pyrénées et devait présider le conseil national de la montagne à Foix (Ariège) pendant l’après-midi. Dans son entretien publié lundi matin par le quotidien régional, il réaffirmait par ailleurs que le combat "central et essentiel" du gouvernement "c’est l’emploi", en ajoutant : "Plus que jamais, je crois que la direction choisie depuis un an est la bonne."

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