Le parquet général avait saisi le juge d’instruction près la Cour d’appel de Rabat, du dossier d’Ali Anouzla, en relation avec la diffusion d’une vidéo attribuée à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
La défense a requis la liberté provisoire pour le journaliste Ali Anouzla. Le procès a été reporté au mercredi 30 octobre.
Ali Anouzla est accusé d’avoir "fourni délibérément de l’aide à qui veut commettre des actes terroristes, les moyens d’exécution d’un crime terroriste et faire l’apologie d’actes constituant un crime terroriste".
Le dossier a connu des rebondissements ces derniers jours: M. Anouzla a pris un nouvel avocat, Me Semlali, un ami très proche et ancien détenu politique, et demandé dans un communiqué "l’arrêt provisoire" de Lakome, en attendant sa sortie de prison.
S’exprimant au Parlement, le ministre marocain de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha Khalfi, a de son côté défendu la décision de bloquer l’accès à Lakome, signalant qu’elle faisait "suite à une demande directe et volontaire" d’Ali Anouzla.
La promotion de la liberté d’expression et de la presse est un "choix constitutionnel irréversible" du Maroc, a-t-il ajouté.