Au moins 13 morts et 50 blessés dans l’attentat de Barcelone

Treize personnes ont été tuées et plus de 50 blessées quand une camionnette a foncé dans la foule à Barcelone, deuxième ville d’Espagne, a annoncé le responsable de l’Intérieur du gouvernement régional catalan.

"Nous pouvons confirmer qu’il y a 13 morts et plus de 50 blessés", a écrit Joaquin Forn sur tweeter.

La police régionale de Catalogne, dont Barcelone est la capitale, a annoncé quelques heures plus tard l’arrestation d’un homme lié à l’"attaque terroriste", ajoutant qu’il n’y avait "aucune personne retranchée dans un bar", contrairement à ce qu’avaient avancé plus tôt des sources policières. Le suspect a été identifié comme Driss Oukabir, a indiqué à l’AFP un porte-parole du Syndicat unifié de policiers (SUP).

L’organisation Etat islamique a revendiqué la responsabilité de l’attaque, rapporte jeudi l’organe de presse Amak, proche du groupe sunnite fondamentaliste.

"Les auteurs de l’attaque de Barcelone sont des soldats de l’Etat islamique et ont mené une opération en réponse aux appels à cibler les Etats membres de la coalition", a dit Amak, en référence à la coalition menée par les Etats-Unis contre l’EI en Syrie.

Les réactions d’indignation ont très vite afflué.

Le Palais royal espagnol a assuré qu’"ils ne nous terroriseront pas. Toute l’Espagne est à Barcelone. Les Ramblas appartiendront de nouveau à tout le monde", tandis que le chef du gouvernement Mariano Rajoy assurait que "les terroristes ne vaincront jamais un peuple uni qui aime la liberté face à la barbarie".

Le président américain Donald Trump a assuré sur Twitter que son pays ferait "tout ce qui est nécessaire pour aider".

Son homologue français Emmanuel Macron et la Première ministre britannique Theresa May ont exprimé la "solidarité" de leurs pays respectifs, tandis que le porte-parole de la chancelière allemande Angela Merkel a qualifié l’attaque de "révoltante".

"Mes plus profondes condoléances aux familles et aux proches des victimes, à Mariano Rajoy et aux citoyens d’Espagne", a écrit Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne sur Twitter.

Le président russe Vladimir Poutine a appelé à un combat global contre "les forces du terrorisme".

Le pape François a quant à lui fait part de sa "grande préoccupation".

L’Espagne, troisième destination touristique au monde, a été pour l’heure épargnée par les attentats du groupe Etat islamique ayant touché d’autres capitales européennes, telles Londres, Paris, Bruxelles, Berlin. Mais c’est à Madrid qu’avaient eu lieu les attentats islamistes les plus meurtriers jamais commis en Europe: le 11 mars 2004, des bombes avaient explosé dans des trains, faisant 191 morts.

Atlasinfo avec AFP

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