Attentats: le testament de Mohamed Abrini
Face au juge d’instruction, Mohamed Abrini avait cherché à minimiser son rôle, assurant notamment « je ne ferais pas de mal à une mouche ». Il avait aussi chargé ses complices morts dans les attentats.
Dans ce texte daté du 2 février, il évoque notamment son frère, mort dans une opération suicide en Syrie. Abrini explique que la mort de son frère en Syrie lors d’une attaque-suicide en juillet 2014 a été l’élément déclencheur de son engagement jihadiste. Après quelques recherches, il lui est rapidement apparu légitime de rejoindre Daesh. Il qualifie les terroristes du 13 novembre de "héros" et demande à sa mère de lui pardonner.
Un ordinateur découvert dans une rue
Ce document, que Mohamed Abrini a tenté d’effacer, a été retrouvé dans la corbeille d’un ordinateur lui appartenant. L’appareil avait été découvert dans une poubelle par un agent communal près de l’appartement d’où sont partis les trois terroristes de l’aéroport de Zaventem. Pourtant, face au juge d’instruction, Mohamed Abrini avait cherché à minimiser son rôle, assurant notamment "je ne ferais pas de mal à une mouche". Il avait aussi chargé ses complices morts dans les attentats.
Mohamed Abrini, Belgo-Marocain de 31 ans, a reconnu après son arrestation le 9 avril être le troisième homme qui accompagnait les deux kamikazes qui se sont fait exploser le 22 mars à l’aéroport international de Bruxelles-Zaventem. Il avait été filmé en compagnie de Salah Abdeslam, l’avant-veille des attentats de Paris, dans une station-service de l’Oise (nord de Paris). Les deux hommes circulaient dans une voiture utilisée ensuite pour convoyer des membres des commandos.
Source BFMTV